La valse a mille temps

Letra de Jacques Brel
Música de Jacques Brel

Estrenado a fines de los 50

Au premier temps de la valse,
toute seule tu souris déjá.
Au premier temps de la valse
je suis seul mais je t’aperçois
et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
et Paris qui bat la mesure
me murmure, murmure tout bas.

(Refrán):

Une valse á trois temps
qui s’offre encore le temps,
qui s’offre encore le temps
de s’offrir des détours,
du côté de l’amour,
comme c’est charmant
une valse á quatre temps,
c’est beaucoup moins dansant,
c’est beaucoup moins dansant,
mais tout aussi charmant
qu’une valse á trois temps;
une valse á quatre temps,
une valse á vingt ans
c’est beaucoup plus troublant,
c’est beaucoup plus troublant
mais beaucoup plus charmant
qu’une valse á trois temps
une valse á vingt ans,
une valse á cent temps,
une valse á cent ans;
Une valse ça s’entend
á chaque carrefour
dans Paris que l’amour,
refraîchit au printemps,
une valse á mille temps,
une valse á mille temps
une valse a mis le temps
de patienter vingt ans
pour que tu aies vingt ans
et pour que j’aie vingt ans.
une valse á mille temps,
une valse á mille temps,
une valse á mille temps
offre seule aux amants
trois cent trente-trois fois le temps
de bâtir un roman.

Au deuxième temps de la valse
on est deux tu es dans mes bras,
au deuxième temps de la valse
nous comptons tous les deux une, deux, trois,
et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
et Paris qui bat la mesure
nous fredonne fredonne déjá.

(Refrán)

Au troisième temps de la valse
nous valsons enfin tous les trois,
au troisième temps de la valse
il y a toi, il y a l’amour et il y a moi.
Et Paris qui bat la mesure,
Paris qui mesure notre émoi
et Paris qui bat la mesure
laisse enfin éclater sa joie.